Niger/Bénin : Les tensions entre les deux pays persistent avec de nouveaux sujets de divergence

A LA UNE COOPERATION OPINION POLITIQUE

Entre la République du Niger et la République sœur du Bénin, plus rien ne va. La solution à la crise relationnelle entre les deux pays, qui date d’Août 2023, est loin d’être trouvée. Le nouveau sujet de leur divergence concernant le transport du pétrole brut nigérien à travers le part de Cotonou est en train de s’amplifier, dégradant davantage leurs relations bilatérales d’amitié et de coopération.

Ces derniers jours, les accusations mutuelles et les répliques ont repris de plus belle entre les autorités de ces deux pays frères et voisins. Le dernier cas est survenue suite à l’arrestation par les services de sécurité béninoise, de cinq (05) citoyens nigériens, responsables de WAPCO-Niger (West African Oil Pipeline) du Niger.

Les autorités béninoises accusent les ressortissants nigériens d’avoir pénétré dans le terminal de l’oléoduc Seme-Kpodji sous de faux prétextes. De plus, le communiqué béninois fait cas de la présence parmi les nigériens arrêtés, de deux (02) individus soupçonnés d’être des agents du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pire encore, de vouloir porter atteinte à la sureté de l’Etat du Bénin.

En réponse, les autorités nigériennes jugeant infondées ces arrestations, ont demandé jeudi 06 Juin, la libération de leurs ressortissants et leur rétablissement dans leur mission sous peine de fermer le poste initial de brut de Koulele (Pipeline Niger-Bénin) situé à Agadem, à l’Est du Niger. Selon elles, les détenus étaient en mission officielle pour superviser le chargement du pétrole brut dans un pétrolier chinois.

A quand la fin de ces différends diplomatiques et le rétablissement des relations de fraternité et de solidarité entre ces deux pays ? Seul le temps nous le dira. Pour l’heure, il importe pour les dirigeants des deux pays de mettre chacun de l’eau dans son vin, pour le retour de la paix dans l’intérêt de leurs peuples qui ne sont séparés en réalité que par des frontières impérialistes.

Antoine Groum

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