Depuis le début de la crise politique sénégalaise après que le président Macky Sall ait décidé du report de la présidentielle initialement prévue le 25 février, l’Alliance des Etats du Sahel est victime d’une campagne de désinformation de la part de la France et de ses alliés pour qui la perte du Sahel est un véritable affront.
Dans leur manœuvre, des médias activistes de la France (LSi Africa, La rédaction) discrédite l’alliance en l’accusant d’inciter les militaires sénégalais à renverser le pouvoir, alors que ce coup d’Etat constitutionnel orchestré par le président Sall est commandité depuis Paris.
Ces médias activistes de la France, accuse l’AES d’agresseur de la souveraineté des pays et incitateur aux coups d’État militaires afin de déstabiliser les pays d’Afrique de l’Ouest. Et d’après ces médias, la réunion des ministres de l’AES à Ouagadougou était organisée à propos.
Faux ! C’est de la désinformation visant à discréditer l’alliance sur la scène internationale. L’AES n’est liée de près ni de loin à cette tension politique sénégalaise. Ces rumeurs sont sans fondements mais pour ternir la réputation de l’AES, qui se concentre sur le renforcement de sa présence militaire pour une collaboration accrue contre les groupes terroristes dans le Sahel.
Afia Kali