Niger: Un pays résilient sous le coup des sanctions de la CEDEAO

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Sous le coup des sanctions injustes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) depuis six mois, le Niger a fait preuve de résilience. Les sanctions économiques ont durement éprouvé le budget et l’économie nigérienne, mais jamais, le pays n’a chancelé. Plutôt sous le leadership de son président, le Général Abdourahamane Tiani, le Niger a trouvé des alternatives comme le font ses pays frères de l’AES, à l’instar du Burkina-Faso, pour palier les conséquences occasionnées par le gel de ses comptes à la BCEAO, le blocage des levées de fonds ou encore la suspension des financements étrangers.

Outre le Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP) mis en place et alimenté par le peuple lui-même (nigériens de l’intérieur et de la diaspora), le gouvernement de la transition a pris la mesure de prélèvement systématique sur les frais d’appels et d’internet. A chaque souscription supérieure à 200 francs, un prélèvement de 10 francs sera opéré. Et cette mesure alternative est entrée en vigueur le 25 janvier 2024.

Cette décision conforte la volonté des autorités et de tout le peuple nigérien de retrouver leur souveraineté en dépit des obstacles qui se dressent devant eux. C’est un sacrifice auquel le peuple nigérien consent puisqu’il s’agit d’un effort de paix. Selon les nigériens, aucun sacrifice n’est de trop dans cette lutte pour la souveraineté totale et dans cette guerre contre le terrorisme.

L’Etat nigérien a également réussi à contourner le problème de la non fourniture du courant électrique par le Nigeria au pays. Le Niger a développé des centrales thermiques profitant notamment de l’usage de la nouvelle centrale solaire Gorou Banda.

Soraya Tiam

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