A travers une manifestation jeudi 22 Août à Ouagadougou, des citoyens burkinabè ont exprimé leur soutien aux autorités du pays et leur colère à leurs compatriotes qui se soustraient de la lutte commune. Tout est partie de la réquisition de certains magistrats pour le front contre l’ennemi commun à tous les burkinabè. Une décision suite à laquelle l’intersyndicale des magistrats a protesté.
Cette protestation a déclenché donc la colère des citoyens burkinabè qui pensent que la lutte contre le terrorisme est une affaire de tout burkinabè sans exception. Le comportement indifférent des magistrats est perçu par les manifestants qui se sont engagés dans l’éveil de conscience pour une souveraineté burkinabè, comme un manque de respect à l’autorité du pays et un désintéressement total de ces hommes de droits, remettant en cause la mobilisation générale pour une cause nationale.
De plus, ils sont accusés de mal gérer les affaires judiciaires et d’avoir des comportements individualistes sapant les intérêts supérieurs de la Nation. Des accusations qui sont certainement à l’origine de la réquisition de certains magistrats pour quelques mois au service de la Nation à travers des opérations de sécurisation du territoire national. Une manière pour l’autorité du pays de discipliner les citoyens qui ne se soucient pas de l’avenir de leur unique Nation et cherchent à nuire aux intérêts du pays.
Pour les éveilleurs de conscience, les enjeux de l’heure, surtout sécuritaires sont prioritaires et les burkinabè devraient rester unis et débout, animés d’un esprit patriotique afin de pouvoir se libérer au plus vite de cette situation qui dégrade l’économie du pays et saper leur bonheur. Ils appellent aussi à la réforme de la Justice de leur pays pour l’adapter à leurs réalités socio-culturelles.
Djibril Amadou
