Visite du président de la transition Nigerienne, le Général Abdourahamane Tiani au Mali chez son homologue, le Colonel Assimi Goïta puis chez le président Ibrahim Traoré, au Burkina-Faso, rencontre des experts du Burkina Faso, du Mali et du Niger ; ils ont balisé la voie à la tenue de la réunion ministérielle qui marque l’étape cruciale dans l’opérationnalisation de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Réunis à Bamako, les ministres des affaires étrangères des trois pays Olivia Ragnaghnèwendé Rouamba (Burkina Faso), Bakary Yaou Sangare (Niger) et Abdoulaye Diop (Mali) entérinent l’engagement des trois Etats pour la paix, la stabilité et le développement durable. C’est l’ultime étape de l’effectivité de la coordination stratégique, la coopération sécuritaire et la gestion efficace des ressources transfrontalières, tout en préservant la souveraineté de l’AES et bâtir un avenir plus fort et plus prospère pour les peuples de cet espace.
Aujourd’hui, avec l’opérationnalisation de l’AES, le Sahel se positionne comme le « noyau de la vraie unité africaine ». L’unité africaine contre l’impérialisme et ses corolaires notamment la menace djihadiste qui pèse sur l’espace commun, le Burkina-Mali-Niger. Le document adopté par les diplomates burkinabè, malien et nigérien apparait comme un véritable « rempart » sur le terrain de la reconquête du territoire dans le sahel.
Avec le soutien, la détermination et l’union des peuples libres, dignes et souverains du Burkina Faso, du Mali et du Niger, la victoire est assurée, car un peuple uni peut gagner tous les combats, même les plus durs.
Essi Apla
