Burkina Faso/Autosuffisance alimentaire : Les Autorités toujours déterminées à mettre les burkinabè à l’abris du besoin

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L’autosuffisance alimentaire pour le pays des hommes intègres, c’est l’une des priorités du gouvernement de la transition, avec à sa tête, le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE. Pour le chef de l’Etat, il est impérieux d’assurer une sécurité alimentaire sur toute l’étendue du territoire burkinabè, afin de se passer des importations.

Pour ce faire, des initiatives devant améliorer la production agricole nationale ont été prise à l’instar du vaste projet agropastoral qui vise l’exploitation de grands espaces cultivables, pour une production agricole plus importante. Des appuis multiples de l’Etat aux acteurs agricoles s’en ont suivi pour cette nouvelle campagne agricole. L’on peut citer entre autre, l’acquisition des équipements et des intrants agropastoraux au profit des producteurs burkinabè.

Outre ces mesures, il faut rappeler que déjà en 2022, le gouvernement avait décidé d’interdire l’exportation des céréales burkinabè et ensuite, la suspension sur toute l’étendue du territoire national, de l’exportation de la farine de céréales comme le mil, le maïs et le sorgho. Tout ceci, pour permettre à tous les citoyens burkinabè d’avoir accès à ces produits de première nécessité.

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Mais il faut dire qu’au moment où les autorités luttent pour la sécurité alimentaire et l’accès pour tous aux produits de première nécessité, des burkinabè égoïstes et insouciant du bien-être de leurs compatriotes, ont enfreint la loi pour leurs propres intérêts, produisant et exportant illégalement de la farine de Maïs. Fort heureusement, un réseau de ces contrevenants a été démantelé par la gendarmerie nationale du Burkina Faso.

Selon les informations officielles, suite à une enquête menée sur la base des dénonciations, trois (03) individus ont été arrêtés en possession des milliers de sacs de farine, de moulins, des décortiqueuses etc. Ces trois suspects sont donc accusés d’exercice illégal d’activité industrielle, de tromperie de consommateurs et de mise en danger de la vie d’autrui. Ils répondront de leurs actes devant la justice.

La gendarmerie a indiqué que les investigations sont en cours pour démanteler d’autres réseaux afin d’éradiquer cette pratique illicite. Les populations sont invitées à la collaboration, en dénonçant ces pratiques à travers les numéros verts tels que le 1010, le 16 ou 80 00 11 45 et le 17.

Faoudi Moussa

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