La France aurait-elle finalement mis à exécution son opération « Il faut sauver le soldat Mohamed Bazoum » que le média français Jeune Afrique annonçait abandonner ? Au lendemain du renversement de Mohamed Bazoum, son ancien ministre des affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou et Mahamadou Abou Tarka, président de la haute autorité à la consolidation de la paix, avaient sollicité l’intervention française pour libérer Bazoum.
Alors qu’Emmanuel Macron avait écouté ces proches de Bazoum sans toutefois se prononcer, semble entrer en action.
Selon un communiqué du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en date du 19 octobre, les forces de sécurités nigériennes ont déjoué une tentative d’évasion de l’ex-président Mohamed Bazoum et de sa famille.
D’après le plan d’évasion soutenue par une puissance étrangère, Mohamed Bazoum devait rejoindre des hélicoptères pour être finalement exfiltrer vers le Nigeria. « Ce plan de déstabilisation » serait-il une œuvre de la France ? Tout porte à croire que oui. Pour la simple raison qu’Emmanuel Macron soutenait bec et ongle l’intervention militaire brandit par certains pays de la CEDEAO, alliés directs de la France.
De plus, la France avait mis en place une opération, « il faut sauver le soldat Bazoum » visant la libération de ce dernier. Autre élément qui incrimine Macron d’être le cerveau derrière cette tentative de déstabilisation, est sa position vis-à-vis des nouvelles autorités nigériennes, depuis le doux renversement de son ami.
Emmanuel Macron est entré dans un bras de fer avec le Général Abdourahamane Tiani, président du Niger, refusant dans un premier temps, de rappeler son ambassadeur sur demande de Niamey. Secundo, Paris a opposé un refus à la demande nigérienne de mettre fin à leur coopération militaire, la sommant de retirer ses troupes.
Finalement sur ces deux points, Macron a cédé en rappelant Sylvain Itté l’ambassadeur, et en annonçant le départ des militaires français en cours depuis la semaine dernière. Mais avant ces retraits, le président français a tenté de provoquer un conflit ethnique dans le pays.
En somme, ces agissements de Macron envers les autorités nigériennes, feraient de la France, « cette puissance étrangère » derrière la tentative d’évasion de Bazoum.
Alfreda Bah