Dans la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) les autorités et leurs collaborateurs mettent des bouchées doubles, pour la concrétisation rapide de leur vision en matière d’intégration économique des peuples. Après l’annonce d’établissement des pièces communes d’identification des personnes issues des trois pays membres de la Confédération, les choses s’activent pour l’atteinte des objectifs.
Les ministres en charge de la sécurité de la Confédération AES étaient le weekend dernier à Bamako, pour se pencher sur cette question cruciale, après les travaux des experts. Des documents essentiels de voyage et d’identité ont été donc validés donnant la voie à l’évaluation et à l’approbation de ces documents par les plus hautes autorités de la Confédération, avant leur application effective.
D’après des opinions, l’acte posé par les ministres de la sécurité marque une étape importante dans le processus de facilitation de l’intégration régionale répondant ainsi aux besoins des peuples. Selon les précisions, le passeport en cours d’utilisation au Burkina Faso sera retenu comme modèle pour les trois pays, tandis que la carte biométrique nationale du Mali sera adoptée comme modèle pour l’ensemble de l’espace AES.
Ce projet s’inscrirait dans un plan d’action ambitieux qui devrait être déployé d’ici 2025, ouvrant la voie à une mobilité accrue et à une meilleure intégration régionale. La rencontre des ministres avec le président malien, président en exercice de la Confédération, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, a permis de prendre des orientations et des directives pour une exploitation effective et efficiente de ces documents en vue de la concrétisation rapide de la vision des trois dirigeants de la Confédération, au bénéfice des populations.
Rahim Cissé