Il est nécessaire voire impératif pour le gouvernement burkinabè de faire de la coopération avec ses pays voisins, un levier de développement et d’intégration, comme c’est le cas dans l’espace AES. Le ministre burkinabè en charge de l’administration territoriale, Emile Zerbo s’exprimait ainsi, à l’occasion de la célébration de l’édition 2024 de la journée africaine des frontières.
A ce jour, les frontières tracées depuis l’époque coloniale constituent non seulement de véritables obstacles à la libre circulation des personnes et des biens, mais également des lieux de conflits entre africains, de problèmes de migration, ainsi que de cachettes pour la force du mal. Il serait mieux qu’au nom de la paix, de la sécurité, de l’intégration et du développement, les pays frontaliers s’accordent pour relever ensemble leurs défis communs.
Quand il s’agit du développement socioéconomique et de l’intégration des peuples, tout comme la sécurité et la stabilité, aucun pays ne peut s’isoler de ses voisins. Les autorités burkinabè ont vite compris l’enjeux, et se sont alliées avec leurs voisins du Sahel. La création de l’AES selon le ministre burkinabè, a permis d’affaiblir considérablement les forces des terroristes dans la zone des trois frontières et d’envisager un développement durable de la zone.
Cela devrait être le cas un peu partout sur le continent africain, pour une véritable paix, gage de tout développement. Tout compte fait, le Burkina Faso se réjouit de ses fructueuses relations transfrontalières, qui lui permettent à ce jour, de résoudre de nombreuses tensions dans les zones frontalières et de créer un climat de paix et de sécurité pour le développement économique, social et culturel des populations.
Il compte désormais renforcer ces liens et en faire un véritable levier de développement et d’intégration pour l’intérêt suprême du peuple burkinabè.
Fadile Basoul
