Le tout premier sommet Arabie Saoudite-Afrique a débuté ce 10 novembre dans la capitale saoudienne, Riyad. Plusieurs Chefs d’Etats africains ont répondu à cette rencontre d’envergure visant à explorer les nouvelles opportunités de partenariat.
Plusieurs présidents africains participent à ce sommet de haut niveau. Dans la sous région ouest-africaine, on retient la présence du guinéen Mamadi Doumbouya, qui compte saisir les opportunités en termes de renforcement des coopérations diplomatiques, économique et sécuritaire.
Le Niger qui s’est fait représenter par son premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, estime que le sommet offre des partenariats stratégiques et permettra de mettre en lumière le rôle du Niger sur la scène diplomatique internationale.
Pour le président gabonais, le général Brice Oligui Nguema, il s’agit de sa première sortie hors du continent. Dans son agenda, la demande de la levée des sanctions contre le Gabon et un plaidoyer pour accompagner la transition et aussi un autre en faveur de la protection de l’environnement, surtout les forêts du bassin du Congo qui couvrent plus de 85% du territoire gabonais.
De son côté, le président togolais place ce sommet sur des réflexions aux perspectives d’une coopération plus renforcée après avoir fait le point sur ce qui existe déjà.
En effet, les liens de coopération entre l’Arabie Saoudite et le continent africain existent depuis les années 70. Ces liens ont été renforcés en 2018, par la nomination d’un secrétaire d’État dédié aux Affaires africaines. Pour ce premier jour du sommet, l’on retient que l’Arabie Saoudite a déployé 45 milliards de dollars pour le soutien aux projets de développement et humanitaire dans 54 pays d’Afrique et 450 millions de dollars d’aide à 46 Etats africains. Ce deuxième fonds provient du Centre du Roi Salman pour l’aide humanitaire et les secours (KSrelief).
Kafui Yendou