Parmi la pléiade de mesures prises par les autorités maliennes pour lutter contre le terrorisme dans le pays, figurent les sanctions financières à l’encontre des terroristes et de leurs alliés responsables d’actes terroristes sur le territoire malien. Ces sanctions économiques sont relatives à un gel des biens et ressources économiques d’Iyad Ag Ghaly, à la tête du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM), et Amadou Kouffa, chef de la Katiba Macina, dans la même alliance.
A ces deux chefs terroristes, s’ajoutent Alghabass Ag Intalla, Bilal Ag Acherif, Fahad Ag Almahmoud et Achafagui Ag Bouhada, des chefs de la rébellion touareg. Ils sont accusés « d’actes de terrorisme, de financement du terrorisme, atteinte à l’intégrité du territoire ou association de malfaiteurs ».
La sanction économique prise à l’encontre de ces rebelles touareg vient renforcer la lutte engagée par les Forces armées maliennes (FAMa) sous le commandement du Chef suprême des armées, le Colonel Assimi Goïta. Il s’agit pour les autorités maliennes de couper les sources de financement de ces terroristes, de manière à mettre fin à leurs activités criminelles sur le territoire.
Comme dit-on souvent, l’argent est le nerf de la guerre. Une fois que ces terroristes n’ont plus les moyens, ils ne pourront plus financer leurs funestes projets ; et donc, cela sonnera la fin du terrorisme dans le pays.
Binta Camara