C’est quoi cette obsession malsaine des institutions africaines, CEDEAO, Union Africaine (UA) et consort., de vouloir imposer un semblant de démocratie aux pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à travers une mascarade d’élections soi-disant pour avoir un gouvernement démocratiquement élu qui, ne sert à rien ? Alors que le peuple malien poursuit la lutte contre le terrorisme et sa marche vers la souveraineté nationale sous le leadership du président Assimi Goïta, l’Union Africaine appelle à l’organisation des élections pour un retour à l’ordre civil.
Peut-on organiser des élections dans un pays en guerre ? Sous d’autres cieux (Ukraine) non, mais au Mali ou dans l’AES, oui. La priorité pour les maliens est-elle un retour à l’ordre civil ? Non, disent le peuple et l’opinion générale. Il ne s’agit pas seulement d’organiser des élections mais plutôt, mettre en place un modèle de gouvernance adapté au pays surtout dans le contexte de cette crise multidimensionnelle. Et c’est ce modèle de gouvernance que le Colonel Assimi Goïta et ses collaborateurs sont en train d’asseoir pour que le Mali retrouve la paix et la sécurité.
Honte à Moussa Faki Mahamat et à l’Union Africaine qui, n’ont jamais mis des moyens financiers ni techniques à la disposition du pays pour l’aider dans sa lutte contre le terrorisme. L’UA n’a jamais condamné les parrains des terroristes qui fournissent les armes à ces derniers, même pas des déclarations pour soutenir le Mali et toute l’AES dans ses efforts de lutte contre ces bandits de grands chemins.
Alors, pourquoi imposer un retour des civils au pouvoir. Ces interminables élections organisées pendant plusieurs années n’ont rien changé à la situation sécuritaire du pays. Si l’UA veut des élections, qu’elle mobilise les moyens pour sécuriser tout le territoire malien, autrement que Moussa Faki Mahamat garde le silence et laisse le Mali, le Burkina-Faso et le Niger poursuivre leur lutte contre les hordes terroristes.
Adjo Massan