Le gouvernement burkinabè, à travers le premier ministre s’engage contre les mauvaises pratiques constatées dans l’administration publique. C’est ce qu’a promis ce vendredi 27 décembre 2024 le chef du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, devant les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT). C’était à l’occasion de sa Déclaration de Politique Générale (DPG) annoncée après sa nomination à la tête du gouvernement, le 07 décembre dernier.
En effet, la vision du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE, est de faire de l’administration publique, un maillon essentiel dans la satisfaction des besoins des citoyens et dans l’accélération du processus de développement du pays. Le président Ibrahim TRAORE s’est déjà engagé pour la lutte contre la corruption et d’autres mauvaises pratiques dans l’administration, à l’instar des absences, des retards, la lenteur dans les procédures administratives.
Devant l’assemblée législative de transition, le chef du gouvernement a pris l’engagement pour la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, tout en engageant des réformes politiques, administratives et institutionnelles. L’inculpation du burkinabè Tiegnan dans l’affaire de détournement de plus de 03 milliards du ministère de l’Action humanitaire, serait un exemple.
Face à cette affaire, « le Premier Ministre aurait instruit les structures de contrôle de s’assurer désormais de la bonne utilisation des fonds publics dans tous les démembrements de l’administration publique ». Selon le premier ministre burkinabè, « le gouvernement compte intensifier aussi les opérations de contrôle de présence des agents de l’Etat à leur poste, de déployer l’application Circuit intégré des missions (CIM) dans toute l’administration publique ».
Il faut souligner que cet exercice de déclaration de politique général du gouvernement, premier du genre, est désormais prévu par la constitution burkinabè dans son article 63, qui stipule que « dans les trente jours qui suivent la nomination d’un premier ministre, qu’il fasse une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie de débats et donne lieu à un vote. L’adoption de cette déclaration vaut investiture ».
Daniel Bonda