Les ruines de Loropéni et les sites de métallurgie ancienne de fer déjà inscrits au patrimoine culturel de l’Unesco ont de nouveau eu une reconnaissance internationale. Les deux sites historiques culturels sont inscrits au patrimoine universel de l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, la science et la culture (ICESCO).
L’annonce a été faite par le ministre de la culture et des arts, jean Emmanuel Ouédraogo lors du conseil des ministres dernier. Ces sites culturels burkinabè ont été inscrits au patrimoine de l’ICESCO lors de la 11ème session du Comité du patrimoine dans le monde islamique tenue au Maroc.
Pour information, les ruines de Loropéni sont de hauts murs s’étendant sur 11.130 m², l’une des dix forteresses de la région de Lobi. Elles reflètent la puissance du commerce transsaharien de l’or. Ces lieux fortifiés sont situés près des frontières du Togo et du Ghana.
Les sites de métallurgie ancienne remontent au 8ème siècle et comprennent une quinzaine de fourneaux debout à tirage naturel, plusieurs bases de fourneaux, des mines et des traces d’habitations. Ils marquent le savoir-faire en matière du développement et de la production de fer des burkinabè.
Adjo Kali