La politique étrangère du Burkina-Faso a le vent en poupe depuis l’installation du gouvernement de transition dirigé par le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré. Le pays ne cesse d’attirer d’autres Etats grâce à sa politique diplomatique offensive.
Après le Mali, le Niger, l’Iran et la Russie, c’est au tour de l’Arabie Saoudite de redynamiser les liens de coopération avec la République du Burkina-Faso. Une délégation de la Cour royale de l’Arabie Saoudite a été reçue par le président Ibrahim Traoré. La délégation saoudienne a invité le chef de l’Etat burkinabè aux sommet « Afro-saoudien » et « Arabo-Africain » qui se tiendront en novembre prochain.
Selon le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Mme Olivia Rouamba, « plusieurs accords devraient être signés et certains projets d’envergure qui doivent être financés par l’Arabie Saoudite connaitront un déblocage au cours de ces sommets ».
Depuis un certain moment, l’on assiste à un défilé sans cesse de nouveaux partenaires. Si les pays sont de plus en plus attirés par le Burkina-Faso, c’est grâce à la politique prônée par le gouvernement de transition. Une politique étrangère équilibrée basée sur un partenariat gagnant-gagnant.
Lors d’un entretien à la Radio-télévision du Burkina (RTB), l’actuel plus jeune président au monde s’est félicité de cette nouvelle coopération que le pays entretient avec ces nouveaux alliés stratégiques. « La coopération existe depuis longtemps, mais là on est en train d’aller plus loin. Nous sommes satisfaits parce que l’on arrive à échanger sur ce que nous cherchons comme moyen, accompagnement. C’est franc », a-t-il laissé entendre.
Kossi K.