Certains observateurs du mouvement panafricain et de la révolution actuelle, ont tenu à rappeler que l’histoire enseigne que les leaders révolutionnaires du continent africains ont toujours subi des conspirations parfois impliquant leurs frères. De même, parmi ces révolutionnaires, il y a ceux qui sont restés ferme dans leur engagement et dans leur vision malgré les menaces et les persécutions.
C’est le cas selon eux, des leaders de la Confédération AES, à savoir, le capitaine Ibrahim TRAORE du Burkina Faso, le colonel Assimi GOÏTA du Mali et le Général de Brigade Abdourahamane TIANI. Au Burkina Faso il y a quelques jours, des populations civiles et militaires ont été massacrées dans la commune de Barsalgho, au Centre-Nord du pays. Une œuvre conspiratrice selon certaines preuves, impliquant des citoyens burkinabè.
Les commanditaires viseraient le régime dirigé par le président Ibrahim TRAORE, pour s’emparer du pouvoir d’autant plus que la dynamique instaurée par les autorités actuelles n’arrange pas certains burkinabè politiciens, ceux de la société civile et même des corps habillés. Les informations font également cas d’autres plans de carnage prévus dans d’autres localités du pays par les mêmes individus.
Face à cette situation bien connue du peuple burkinabè, les autorités appellent à une prise de conscience général, à l’amour de la Patrie, à la solidarité et surtout à l’union entre les filles et fils d’une seule Nation. Seul moyen d’éviter que l’histoire ne se répète comme ce fut le cas en 1987 avec le burkinabè révolutionnaire, Thomas SANKARA. Le pays des hommes intègres a besoin de ces dignes et honnêtes citoyens pour sa souveraineté et son indépendance réelle en vue de se construire un avenir meilleur.
Raison pour laquelle partout où les membres du gouvernement ont foulé les pieds ces derniers jours, appellent leurs compatriotes à l’unité dans l’intérêt de la Nation. Il revient à chaque burkinabè d’analyser la situation et de prendre une résolution en faveur de la Patrie. Chacun est appelé à écrire l’histoire de son pays à travers des actes concrets selon certains observateurs.
Abdoul Souma