Les détracteurs de l’unité et de solidarité africaine ont voulu à travers des réseaux sociaux, semer de la discorde entre les peuples ivoirien et burkinabè. Profitant de la tension née entre les autorités des deux pays frères et voisins. Dans leur stratégie de « diviser pour mieux régner », cette situation diplomatique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire était une belle occasion pour agir davantage.
Mais c’est mal connaitre la ténacité et l’immortalité des liens historiques qui existent entre les peuples africains et donc entre les ivoiriens et les burkinabè. La présence de l’humoriste ivoirien Michel Gohou le weekend à Bobo-Dioulasso et la mobilisation des burkinabè observée à la Maison de la culture pour la circonstance, témoigne de ces liens forts que partagent les deux peuples d’Afrique. Une rencontre qui jette à l’eau tous les murs de mensonges et de manipulation construits par les ennemis.
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE a toujours fait savoir lors de ses sorties médiatiques, qu’il n’avait rien contre le peuple ivoirien. Ce sont en réalité des peuples qui partagent la même histoire et les réalités socioculturelles. « En Afrique, personne ne peut nous diviser » a déclaré l’humoriste ivoirien, Michel Gohou parlant de l’unité africaine. Il a saisi l’occasion pour véhiculer les messages de résilience et de la cohésion sociale.
Il a également appelé à la prudence et à la vigilance face à la méchanceté, la médisance et l’hypocrisie des ennemis de la paix, de la cohésion sociale et de la solidarité. Des valeurs pouvant conduire à la souveraineté et à l’émancipation des africains hors de l’emprise impérialiste et néocolonialiste. Il a également appelé au dialogue pour trouver solution aux problèmes diplomatiques en vue d’une intégration efficace des peuples.
Jeannette Bilada