Les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) consolident leur coopération douanière avec le pays frère et voisin, le Togo. Les dirigeants de ces pays ont manifesté leur volonté d’apporter une importante réforme dans le secteur douanier, moteur de l’économique, afin de faciliter les opérations de transit des marchandises et des échanges commerciaux.
Il s’agit notamment de l’interconnexion de leurs systèmes informatiques. Il faut noter que le Togo constitue une porte d’entrée des marchandises, pour les trois pays membres de l’AES, cités parmi les pays de l’hinterland. Ce pays a toujours respecté ce droit qui leur revient, de faire transiter leurs biens par le port autonome de Lomé, même lorsque d’autres pays membres de la CEDEAO avaient jugés bon de leur fermer les frontières et ports.
A l’issue donc de la réunion des directeurs généraux des douanes des pays de l’AES tenue à Niamey, réunion à laquelle le Togo était invité d’honneur, des décisions idoines et encourageantes ont été prises, dans le sens de matérialiser cette ambition d’interconnexion des systèmes informatiques entre les quatre (04) pays partenaires, visant à dématérialiser les procédures.
D’ici donc 15 novembre au plus tard, ce sera chose faite, permettant aux acteurs du domaine douanier de mieux coordonner les opérations de transit et de voyage des marchandises, du point de départ à l’arrivée, sans oublier le partage rapide des informations et données essentielles entre les bureaux de douanes ouverts au transit.
C’est une manière pour ces pays de mieux sécuriser les marchandises, de réduire les délais d’attente aux frontières et les coûts du transit. Egalement, de pouvoir optimiser les échanges commerciaux transfrontaliers afin de booster les économies de ces pays pour le bonheur des citoyens. C’est aussi un moyen par excellence de se débarrasser des fraudes douanières et les trafics illicites qui nuisent à l’économie.
Lassi Tchabi
