Dans la dynamique de rendre opérationnelle l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ce bloc créé par le Burkina-Faso, le Mali et le Niger et qui marque un tournant décisif dans la lutte contre l’insécurité et pour la souveraineté totale de ces Etats, un sommet des Chefs d’Etat de l’alliance est en préparation après la validation de l’architecture juridico-institutionnelle de l’organisation.
Ce sommet qui intervient huit mois après la création de l’AES est le premier du genre, conformément à l’architecture juridico-institutionnelle validée par les ministres des affaires étrangères des trois pays. Cette dimension institutionnelle prévoie les sessions des sommets des chefs d’Etat et gouvernement, les sessions du conseil des ministres et des sessions des représentants des parlements.
Cette première rencontre des présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani planchera probablement sur question de la gestion du Liptako-Gourma et le choix du président en exercice de l’AES qui, se chargera de la coordination des actions à entreprendre sur les plan politique, diplomatique et militaire.
Au dernier point, les Chefs d’Etat major des armées de l’AES ont il y a quelques jours, créé la force conjointe pour lutter contre le terrorisme dans l’espace sahélien. Bref, les choses s’accélèrent pour entériner les décisions prises par les ministres des affaires étrangères et des Chefs d’Etat-major des armées de l’AES. Ceci devra renforcer cette alliance pour son opérationnalisation de manière à relever les défis au sein du Sahel et à atteindre ses objectifs.
Adjo Sika