Les opérations militaires, dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes, dans la région du Sahel, se déroulent désormais sans restrictions ni contraintes. Les autorités des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) n’ont de permission à demander ou à recevoir de personne avant d’engager toute action visant à protéger leurs territoires et leurs peuples.
Ce sont là les avantages palpables de l’union entre les trois Etats voisins et amis ainsi que de leur séparation avec les impérialistes et des accords qui ne profitent qu’à une seule partie. C’est ce qu’a laisser entendre le président malien, le colonel Assimi GOÏTA, le mardi 25 Juin, à l’issue de sa rencontre avec le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE à Ouagadougou.
Sur le plan sécuritaire, des opérations conjointes sont menées régulièrement, face aux ennemis communs aux trois pays. Les forces combattantes sont désormais libres de poursuivre les ennemis jusqu’au-delà des frontières du pays voisin. Ce qui n’était pas le cas avant et qui reste d’ailleurs problématique dans les autres pays hors de l’AES, et freine la lutte contre le terrorisme.
En tout cas dans l’espace AES, les dirigeants ont su anéantir cet obstacle, ce qui leur permet aujourd’hui d’enregistrer des résultats salutaires dans le Sahel. Selon le chef d’Etat malien, plusieurs bases terroristes ont été détruites dans cette zone qui connait aujourd’hui une réduction considérable du nombre des criminels. D’ailleurs d’autres sont en train de déposer les armes a-t-il affirmé.
Ce qui caractérise aussi leur coopération bilatérale comme tripartite, c’est la formation conjointe des militaires, en vue du renforcement des capacités opérationnelles terrestres et aériennes. C’est aussi le partage des renseignements entre ces pays et la mutualisation des moyens pour une lutte plus efficace. Un dynamisme que les dirigeants souhaitent maintenir, afin d’anéantir complètement le terrorisme dans leurs pays et dans tout le Sahel.
Foulma Kabou