Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, cet autre valet de la France est dans de beaux draps. Arrivé au pouvoir en 2020, il a déjà été objet de coup d’Etat. Le premier, deux ans après son arrivée à la tête du pays (février 2022) et le second, moins de deux ans après le premier, tout récemment (1er décembre 2023).
Les raisons ? La mauvaise gouvernance du pays établie en règle par le président Sissoco, sa politique extérieure, surtout ses relations avec la France décriées par le peuple. A cela s’ajoute les fractures profondes au cœur de l’Etat. Et les récents affrontements entre la Garde nationale et la garde présidentielle causant deux morts, illustrent cette instabilité politique chronique que connait le pays depuis son indépendance en 1974.
La situation risque de s’enliser si Embalo Sissoco dissout le parlement à majorité de l’opposition et s’il met en exécution les représailles qu’il a prévu contre ses détracteurs. L’histoire du Burkina, du Niger et autres, risque de se répéter, ceci au grand bonheur du peuple qui veut s’affranchir du joug de la France que le président Sissoco s’emploie à entretenir.
D’ailleurs, le peuple bissau-guinéen doit se réveiller et prendre son destin en main, comme l’avaient fait les vaillants peuples nigériens, burkinabè et maliens, ceci avec l’appui de la garde nationale et l’opposition. L’avenir de la Guinée-Bissau en dépend.
Aïshu Diabaté