Où va le monde ? L’Organisation des Nations Unies (ONU) réagissant sur l’attaque de Djibo, repoussée vaillamment par les Forces de défense et de sécurité, déclare, je cite : « les auteurs de l’attaque doivent être tenus responsables après des enquêtes approfondies, impartiales et indépendantes menées par les autorités ».
Mais de quelles enquêtes parle le porte-parole du bureau des droits de l’homme de l’ONU Seif Mangago ? Les faits sont là. Des groupes terroristes ont tenté d’assiéger la ville de Djibo dans le nord du Burkina-Faso et l’armée a réagi promptement face à ces criminels qui affluaient de tous les côtés. Quelle enquête « approfondie » les autorités burkinabè doivent encore menées pour situer quelles « responsabilités » ?
L’ONU en tant qu’institution de maintien de la paix et de la sécurité internationale, devrait condamner fermement cette attaque, féliciter et soutenir les forces de défense et de sécurité burkinabè pour avoir sauvé des milliers de vie en repoussant l’assaut des djihadistes et tuant des centaines de ces criminels.
Le Burkina-Faso, ni l’opinion africaine n’a besoin d’un commentaire fait à « la va vite » sur le sujet, mais plutôt des déclarations officielles de condamnation de l’ONU, institution garante de la paix dans le monde. L’on croirait que cette victoire de l’armée burkinabè sur les terroristes à Djibo n’est pas du goût de l’ONU et de la communauté internationale toute entière.
Aïda Tiam