Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) veut mettre fin à la mission des forces africaines de l’Est sur son territoire. Cette décision du président Tshisekedi et de son gouvernement s’explique par le fait de l’enlisement de la crise sécuritaire dans le pays malgré leur présence.
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, accuse la force des Etats de l’Afrique de l’Est de ne pas avoir réussi à ramener la paix dans le Nord-Kivu, région du pays dominée par le M23.
La force régionale africaine, composée des troupes de l’Ouganda, du Burundi, du Soudan du sud et du Kenya avait été déployée pour la restauration de la paix et la lutte contre les rebelles du M23.
Cette demande des autorités survient alors que le président réclame également le départ des casques bleus de la Munusco ayant été déployer pour les questions de paix dans le l’Est du pays.
Ces institutions africaines incapables de ramener la paix dans les pays membres mais prêtes à engager des opérations militaires dans les pays, pour défendre un intérêt personnel plutôt que celui du peuple.
L’exemple du Niger avec la CEDEAO. Cette organisation commune aux Etats de l’Afrique de l’ouest, menaçait le Niger d’une intervention militaire, dans le but de ramener au pouvoir l’ancien président, Mohamed Bazoum. Alors que cette opération militaire devait être déployée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Alfreda Bah