Selon le candidat de l’opposition Albert Ondo Ossa, le coup d’Etat au Gabon n’est rien d’autre qu’une « révolution de palais ». Le pouvoir a certes changé de mains, mais c’est toujours un pouvoir acquis à la France. Emmanuel Macron est bel et bien derrière l’évincement d’Ali Bongo pour avoir dit non à un accord voulu par la France.
« Choisir un président et le maintenir au pouvoir pour ses intérêts », voilà le mode opératoire de la France. Ali Bongo l’aurait compris trop tard. Ceci explique mieux son appel à l’endroit de ses « amis », américains et anglais et non français.
Les gabonais doivent être vigilants et ne pas verser dans le sentimentalisme. Le soutien au coup d’état qui a mis fin au régime Bongo peut paraitre sensé. Mais, ils ne doivent pas se tromper de combat et trahir toute l’Afrique. Aujourd’hui, la révolution africaine est contre la France et sa politique, son ingérence dans les affaires internes des pays africains et surtout, le pillage des ressources du continent avec la complicité de certains dirigeants.
Le Général Brice Oligui Nguema devrait emboiter le pas à ces compagnons d’arme du Burkina-Faso, du Mali et du Niger et que les richesses du pays profitent à tous les gabonais. C’est le vrai combat, le peuple n’a plus besoin d’un « Ali Bongo 2 » comme dirigeant.
Laure Sow
