Comme l’a voulu le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, la phase d’expérimentation de production agricole dans des Centres pénitentiaires se poursuit avec succès. A Baporo, dans la province de Sanguié au Centre-Ouest du Burkina Faso par exemple, le Centre pénitentiaire regorge selon les informations, un potentiel de 1 000 hectares, pour le compte de la campagne sèche 2024-2025 selon les informations.
Les cultures concernées par cette campagne sèche sont entre autres, de la pomme de terre, du maïs, du riz. Dix hectares de blé sont également en expérimentation sur ce site selon les informations, avec un objectif de récolte de 30 tonnes. Le centre teste aussi la production de bananes et de cacao sur cinq hectares. On y pratique aussi l’élevage de bétail et de volaille. Les ouvriers ne sont autres que des pensionnaires du centre.
Le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, accompagné de son homologue de l’Agriculture, le capitaine Ismaël Sombié, sont allés visiter ce site d’exploitation pour s’assurer du bon déroulement des activités. Pour le ministre chargé de la justice, « 90 % des pensionnaires au Burkina Faso sont des jeunes et il n’est pas question de puiser dans les caisses de l’État pour nourrir cette population qui constitue une main-d’œuvre ».
« Je crois que c’est la fainéantise et l’oisiveté qui créent les vices et qui ont amené ces personnes-là à des actes peu recommandables », a-t-il affirmé. L’adoption de la loi sur le Travail d’intérêt général, permet désormais aux juges de condamner les coupables à des travaux d’intérêt général. Une manière pour les autorités burkinabè non seulement de pourvoir désengorger les maisons d’arrêt mais aussi accroitre la production agricole pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.
Roger K.