Dans sa note de dénonciation, de condamnation et d’annonce des décisions fermes contre le soutien du terrorisme en Afrique, particulièrement dans le Sahel et plus précisément dans la République du Mali, le gouvernement de la transition prévient les Etats africains complices de ce système terroriste.
Pour la transition malienne, l’implication de l’Ukraine dans les actes terroristes contre les maliens est avérée. Du moment où les autorités n’ont pas démenti les propos subversifs des officiels ukrainiens, qui révèlent clairement le soutien de leur pays au terrorisme dans le Nord du Mali, notamment dans les récentes attaques meurtrières des terroristes coalisés.
A cet effet, l’Ukraine aux yeux des maliens est désormais considéré comme un pays terroriste, qui promeut et soutien le terrorisme international et partant, tous ses alliés africains comme étrangers. Dans le communiqué du gouvernement de la transition, il est mentionné que tout soutien à l’Ukraine sera considéré comme le soutien au terrorisme international.
Comme le dit si bien cette règle applicable dans la société, surtout dans les relations internationales, « l’ami de mon ennemi est mon ennemi ». De son côté, le gouvernement malien affirme avoir pris des mesures nécessaires, pour prévenir toute déstabilisation du Mali, orchestrée à partir d’Etat africains, notamment à partir d’Ambassades ukrainiennes installées dans la sous-région, avec des terroristes déguisés en diplomates.
Il est inconcevable et incompréhensible pour l’opinion nationale et continentale, qu’à ce 21ème siècle, des frères africains puissent se dresser contre leurs frères, au bénéfice des puissances étrangères. Ce que les autorités maliennes et celles de l’AES n’accepteront selon les propos des dignes fils de la région du Sahel.
Marcel Bassi
