Sur instruction du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, le Togo va renforcer la surveillance de ses aires protégées. Menacées par la surexploitation des ressources naturelles, la déforestation, l’agriculture et l’installation de hameaux d’habitation, les aires protégées seront désormais régies par l’Office national des aires protégées (ONAP), un établissement placé sous la tutelle du ministère de l’environnement.
L’engagement de l’exécutif togolais pour une meilleure gestion des aires protégées couvrant 14% de la superficie du pays, s’inscrit dans le cadre du programme d’appui à la lutte contre le changement climatique.
La mission assignée à l’ONAP est l’élaboration des politiques forestières efficientes pour la préservation des parcs nationaux, des réserves de faune, des réserves de gestion des habitats et des espèces, des zones de gestion des ressources naturelles, des zones d’intérêt cynégétique et des jardins zoo-botaniques.
L’ONAP exécutera cette mission en s’appuyant sur les équipements de surveillance déjà mis à la disposition du ministère à savoir, des drones et des caméras trap.
Au Togo, les aires protégées sont au nombre de 83 entre autres, les aires d’Amou Mono, Abdoulaye, OKM, Aledjo, le parc national de Fazao Malfakassa, le parc national de la Fosse aux Lions, le parc national de la réserve de la Kéran et le parc national de Togodo sud.
Aïshu Brou