A Paris, au forum économique international sur l’Afrique, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé sonne de nouveau la mobilisation des investissements privés comme solution innovante pour la promotion de la croissance durable et inclusive en Afrique. Et pour cette mobilisation du secteur privé, le rôle de l’Etat est prépondérant. En d’autres termes, l’Etat qui représente le secteur public doit initier des réformes susceptibles d’attirer les partenaires privés.
Le président togolais se dit donc optimiste quant au partenariat public-privé, gage d’une Afrique émergente et plus inclusive, selon donc le thème retenu pour le forum organisé par le Centre de développement de l’organisation de coopération et développement économiques : « Investir en Afrique pour une croissance inclusive et un développement durable ».
Le N°1 togolais a de nouveau exposé sa vision des économies africaines. Présentant d’abord la situation, il estime que le redressement de l’économie africaine est lié aux opportunités d’investissement. Et pour atteindre cet objectif, les Etats africains doivent intensifier des politiques adéquates favorisant le climat des affaires et la stabilité dans les pays respectifs.
Pour lui, il y a nécessité pour les pouvoirs publics de s’engager dans l’amélioration du climat des affaires, dans la proposition des projets attractifs aux partenaires économiques. En clair, le président togolais a décliné les orientations concrètes pour favoriser les investissements étrangers, améliorer l’accès aux financements abordables en faveur de l’essor économique du continent africain.
Le Chef de l’Etat togolais reste convaincu que le partenariat public privé peut assurer au continent, un développement inclusif harmonieux et durable. Pour finir, il a lancé un appel aux investisseurs à considérer le secteur énergétique à fort potentiel économique, dans lequel l’Afrique peut se démarquer.
Sika Kedjagni