Grâce au leadership éclairé du président togolais Faure GNASSINGBE et à son aspiration pour une solidarité africaine tournée vers la paix et la sécurité en Afrique, le Togo partage aujourd’hui d’excellentes relations avec chaque pays membres de la Confédération AES. Si le Togo est traité d’ami des régimes militaires du Sahel, c’est en réalité à cause de sa solidarité manifeste envers ces pays dans leurs moments difficiles.
Ce n’est pas le moment de rappeler des faits qui ont marqué ces quatre dernières années l’espace communautaire Ouest africain, mais l’on note particulièrement le rôle primordial qu’a joué le Togo dans le règlement des tensions et crises survenues entre la CEDEAO et les pays membres de la Confédération AES. Aussi, son refus catégorique de servir de base arrière pour la déstabilisation des voisins, a marqué à jamais les esprits des africains.
Ce qui a valu pour le Togo, le titre de pays proche ou ami du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Aujourd’hui, le Togo pourra s’il le souhaite, passer à une étape supérieure dans ses relations avec les pays du Sahel. Les autorités togolaises trouvent d’ailleurs possible et envisageable, une démarche dans le sens de l’adhésion du pays à la Confédération AES. C’est selon les propos du ministre togolais des affaires étrangères, Pr Robert Dussey sur la chaîne panafricaine Voxafrica.
D’après les observateurs, il existe déjà une parfaite collaboration entre le pays du président Faure GNASSINGBE et chacun des pays membres de la Confédération AES. Il serait alors facile pour le Togo selon eux, de s’inscrire dans la dynamique des dirigeants de l’AES. En clair, adhérer au groupe des trois en s’alignant sur la charte Liptako Gourma signée le 16 septembre 2023 pour assoir l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Gimi Nambo