Face à la persistance de l’insécurité au Niger, mettant en péril le déroulement des activités de développement socioéconomique dans le pays, et vue le nombre limité des soldats nigériens par rapport aux défis, les autorités de la transition s’engagent dans une politique d’augmentation de l’effectif des forces armées nigériennes (FAN).
C’est dans ce cadre que la création d’un commandement des Forces de Protection et de Développement (CFPD) est annoncée. La création de cette unité sera couplée du recrutement de 10 000 jeunes nigériens des deux (02) sexes pour la seule année 2024, à raison de 5 000 recrues par vague, qui exerceront au sein du nouveau commandement. La première vague de recrutement est prévue pour démarrer dès le 1er Juillet prochain selon les informations.
La seconde vague sera lancée à l’issue de la formation de la première vague. L’ambition des autorités nigériennes est de rehausser annuellement l’effectif de l’armée nigérienne, pour atteindre 100 000 hommes à l’horizon 2030. Selon les précisions, le nouveau Commandement des Forces de Protection et de Développement (CFPD) aura pour mission principale de garantir la sûreté et la sécurité au Niger.
Aussi, il sera chargé de la protection des activités d’exploitation des sites et installations d’intérêts stratégiques, des corridors stratégiques, des projets et activités de développement socio-économique et de participer aux actions de développement de la Nation.
Une manière pour le gouvernement nigérien de mieux relever les défis tant sur le plan sécuritaire que du développement. C’est aussi un moyen par lequel les autorités de la transition au Niger comptent pouvoir atteindre leur objectif, celui de faire de leur Nation, un pays totalement libre, souverain et prospère sur tous les plans, au bénéfice du peuple.
Madjé Bodi