A un mois de la fin de ses travaux, la Commission chargée de rédiger la Charte nationale pour la Paix et la Réconciliation au Mali, a présenté un bilan prometteur au Premier ministre Abdoulaye Maïga. La Charte, fruit du dialogue inter malien initié sous le leadership du Président Assimi Goïta, est un texte ambitieux qui va poser les fondements d’un Mali réconcilié, souverain et tourné vers l’avenir.
La Charte nationale pour la paix et la réconciliation constitue une réponse à la crise multidimensionnelle que traverse le pays. Elle propose une refondation axée sur la moralisation de la vie publique, la cohésion sociale et l’unité nationale. Elle érige en valeurs cardinales la loyauté, l’autorité parentale, le patriotisme et le travail, tout en renforçant les piliers de la souveraineté : défense, justice équitable et gouvernance saine.
En mettant en avant les solutions locales, la lutte contre la corruption et la liberté de la presse, le texte se veut pragmatique et ancré dans les réalités du pays. Pour le président de la Commission, Ousmane Issoufi Maïga, cette Charte est un instrument clé pour instaurer une paix durable.
Cette Charte basée sur une approche inclusive, incarne l’espoir d’un Mali résilient, capable de surmonter les fractures internes. Reste désormais à transformer cette vision du Président malien, le Général d’Armée Assimi Goïta, en acte, à travers une mise en œuvre rigoureuse et collective.
Waris Karmon
