La Cour Pénale Internationale (CPI) surgi avec l’affaire de la crise post-électorale de 2010, contre le camp du président Alassane Ouattara, à quelques mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Selon les informations, l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’Homme (OIDH) a fait appel à la CPI, pour une accélération dans l’enquête entamée contre le parti au pouvoir.
Un appel jugé suspect par des analystes qui estiment qu’une pression internationale aurait été exercée sur l’association afin de déclencher une intervention rapide de la cour pénale internationale contre le camp Ouattara avant la présidentielle de 2025. En effet selon les panafricanistes, cette cour n’inspire pas confiance et aurait montré ses limites et son penchant pour les impérialistes, avec ses précédentes enquêtes fallacieuses.
Selon des analystes, il s’agit bien d’une manigance de la France et le moment est bien choisi pour faire agir la CPI qui est considéré comme un instrument de l’Elysée contre les dirigeants africains tenaces contre la politique française en Afrique. Ce qui fait dire certains panafricanistes que la France serait en train de se servir une fois de plus de la CPI, pour faire du chantage politique au président ivoirien actuel, Alassane Ouattara et son parti.
La France serait en train de préparer le terrain afin de s’ingérer dans les affaires politiques de la Côte d’Ivoire. Pire encore, des analystes trouvent que c’est une manière pour Paris de vilipender le parti au pouvoir, afin d’imposer un candidat de son choix à la présidentielle de 2025. Des voix s’élèvent donc pour inviter le peuple ivoirien à la vigilance, pouvant lui permettre de protéger le pays contre les manigances de la France.
René Doupo