Il n’est plus à démontrer que certaines boissons énergisantes alcoolisées en Côte d’Ivoire ont connu une tendance haussière, avant de tomber en octobre dernier sous le coup d’une décision officielle. Celle qui a sérieusement impacté les économies des commerçants sur diverses échelles du circuit commercial. Pour certaines personnes interrogées, il s’agit d’un’’ coup fourré’’ des concurrents, pour emprunter leurs propres mots.
Il se trouve que la popularité acquise en un laps de temps par ces boissons sur le marché ivoirien, aurait créé des aigris et des jaloux dans ce secteur de production et de la commercialisation des boissons en Côte d’Ivoire. Le plan de leur chute aurait été donc manigancé, afin de les écarter du circuit, en jetant du discrédit sur ces breuvages. Le mauvais usage de ces boissons énergisantes alcoolisées a été alors le point d’appui pour la concurrence.
Exploitant en leur faveur cette situation marquée notamment par le mélange des boissons avec des substances toxiques, les sociétés concurrentes auraient poussé des officiers à agir drastiquement, en lieu et place d’une sensibilisation comme se fait d’habitude avec d’autres produit. Interrompre subitement l’importation et la commercialisation de ces boissons tout en saisissant les stocks a surpris plus d’un ivoirien d’autant plus que cette attitude est souvent adoptée pour des produits prohibés ou avariés.
A cet effet, il s’agit donc pour la plupart de nos sources, d’une concurrence déloyale. Une pratique commerciale abusive qui a permis aux commanditaires de tailler une place de choix sur le marché pour leurs produits. Au vu de cette situation qui a impacté considérablement les activités économiques de bon nombre de commerçants, des voix s’élèvent pour demander des enquêtes plus poussées afin d’établir la vérité et la justice en terme de commerce et permettre aux commerçants affectés de se relever.
Tino Bambo