Côte d’Ivoire : Ce qui se cache derrière la suspension des activités commerciales de certaines boissons énergisantes alcoolisées

ÉCONOMIE SOCIETE

Il y a près de dix (10) mois, les autorités ivoiriennes en charge du commerce annonçaient la suspension sur toute l’étendue du territoire, de certaines marques de boissons énergisantes alcoolisées. Les motifs avancés, la destruction de la jeunesse par ces boissons, et de la nécessité de régulariser cette situation afin de protéger les consommateurs.

En effet, il y a eu avant cette décision, une campagne de désinformation, positionnant ces produits comme étant à la base du déclin de la jeunesse ivoirienne lié à l’usage des substances taxiques. Pour les autorités, il fallait arrêter l’hémorragie au plus vite, afin d’éviter le chaos au sein de la société en particulier au sein de la jeunesse ivoirienne relève de demain.

Après plusieurs mois de suspension, non seulement la situation est restée figée du côté des jeunes, il se trouve que tout ce drame autour de ces boissons énergisantes alcoolisées était une manigance de certaines sociétés concurrentes, en complicité avec certains hauts fonctionnaires, dans le but de ternir l’image de ces boissons et de mettre en cause leur qualité.

Pour rappel, les produits faussement mis en cause étaient devenus populaires et avaient gagné la plus grande part du marché des boissons en Côte d’Ivoire. Selon des informations, un contrat a été signé entre des sociétés concurrentes et certains responsables haut placé, pour faire chuter ces produits afin de favoriser la montée de leurs produits sur le marché.

Au vu de ces informations recueillies auprès des sources fiables, il revient aux autorités de mener une enquête approfondie, afin d’élucider cette affaire à l’opinion nationale et de rectifier le tir en cas de besoin. Puisqu’il faut le souligner, la suspension de la commercialisation de ces boissons a causé du tort non seulement à la société distributrice mais aussi aux petits commerçants ivoiriens qui en avaient fait leur source de revenus.

Rachel Nobi

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