Que ce soit dans l’espace de la Confédération AES, en Afrique ou particulièrement au Burkina Faso, nombreux sont ceux qui garde en mémoire l’engagement, le combat, la détermination, bref le charisme de celui qui est appelé aujourd’hui, le père de la révolution burkinabè et africaine, le capitaine Thomas Sankara. Sa lutte pour la souveraineté du Faso bien qu’interrompue en 1987 avec son assassinat, est appréciée par plus d’un.
Aujourd’hui, les burkinabè sous le leadership incarné du président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE, font de l’engagement de « l’Héros de la Nation » leur boussole pour la nouvelle marche empruntée vers la souveraineté totale, l’indépendance réelle et le développement durable du pays des hommes intègres. Des actions se multiplient à l’occasion de la commémoration de sa disparition, afin d’inculquer ses idéaux à la jeune génération, en vue de leur pérennité.
Au plan continental et régional, les idéaux du capitaine Thomas Sankara selon des analystes, servent de sources d’inspiration pour les dirigeants africains qui aspirent à faire de leur pays des modèles en matière de souveraineté, et de développement socioéconomique. En exemple, les autorités de la République du Niger font de Thomas Sankara un symbole important dans la lutte pour la restauration de la dignité et de l’intégrité du pays.
De ce fait, elles ont décidé d’attribuer le nom de Thomas Sankara à une place stratégique de Niamey, autrefois nommé « place Monteuil ». Ceci est intervenu dans le cadre du projet consistant à rebaptiser les rues et lieux stratégiques du pays, au noms des héros locaux, nationaux et panafricains, parmi lesquels, le capitaine Thomas Sankara. Une manière pour le gouvernement nigérien de valoriser et véhiculer les idéaux de ces lutteurs patriotes en faveur de la souveraineté et de l’émancipation des citoyens.
Dama Toure