Le président de la transition au Burkina-Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a hérité un pays économiquement instable. Cette instabilité économique due au pillage des ressources pendant des décennies, a été accentuée par la situation sécuritaire. Sachant que le développement économique est tributaire de la situation sécuritaire, il a mis en place une politique sécuritaire offensive qui, a permis de reconquérir la presque totalité du territoire.
Pour la relance économique, plusieurs projets sont initiés. Au nombre, l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire (APEC) pour le développement endogène, « AgriNova », un fonds mis en place pour le secteur agricole, « l’offensive agropastorale et halieutique 2025-2030 » pour parvenir à la souveraineté alimentaire etc.
Sur d’autres plans notamment minier, le gouvernement de la transition a engagé des réformes relatives à la restructuration du secteur. Ce secteur qui a représenté 16% du PIB du pays en 2020 est désormais régis par des instruments juridiques plus adaptés.
L’exécutif burkinabè sous l’égide du Capitaine Traoré, a adopté récemment un projet de loi portant statut de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF). C’est une reforme prise, qui vise à orienter les actions de la chambre vers la défense des intérêts des acteurs du commerce et de l’industrie.
Il s’agit essentiellement de recadrer et à rationaliser la gestion des ressources de cette institution, de faciliter et accélérer la réalisation d’un ensemble de grands projets structurants de développement du secteur, à travers une meilleure précision et gestion des pouvoirs et des rôles des acteurs de ladite chambre, selon le ministre du commerce et de l’industrie, Serge Gnaniodem Poda.
Toutes ces réformes et projets ont reçu la caution populaire des burkinabè et donnent un nouvel espoir d’un lendemain économiquement prospère pour le Faso.
Sika Akou