« Tous les médias étrangers comme nationaux, qui font la propagande de l’ennemi seront fermés. En période de guerre, les communications doivent aller dans le sens d’encouragement et du soutien au peuple résilient » selon le président de la transition, Capitaine Ibrahim Traoré.
Effectivement le Burkina-Faso est en guerre. Une guerre sans précédent contre le terrorisme, contre l’impérialisme, contre la France et sa politique en Afrique. Enfin, une guerre pour une Afrique libre, pour la reconquête de la patrie burkinabè, pour la souveraineté dans tous les domaines.
Pour ces détracteurs (France et alliés), il s’agit d’un musellement de la presse par un président « énigmatique » qui défie la France. Mais pour le peuple burkinabè et tous ceux qui aspirent à une totale indépendance, il s’agit d’un libérateur qui incarne les idéaux de son prédécesseur Thomas Sankara : « mobilisation, patriotique », lutte contre « l’impérialisme » et la « corruption », « développement endogène » …
Cet engagement pour une Afrique de l’ouest sans terrorisme, ces réformes pour la bonne gouvernance, ces efforts pour la lutte contre la corruption ne devraient pas être remis en cause par des médias partisans de la France et de ses combines.
Le président a été clair, il y a une communication à faire et le gouvernement ne va pas accepter ceux qui seront dans le sens contraire.
Kass A.