Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE par décret présidentiel en date du jeudi 21 novembre 2024, a promulgué la nouvelle constitution du Burkina Faso adoptée par l’Assemblée Législative de Transition (ALT) le 29 Octobre dernier. Par cet acte du chef de l’Etat, les nouvelles dispositions apportées à cette loi fondamentale pourront être appliquées dans un délai de huit (08) jours.
Cette constitution révisée est une volonté des plus hautes autorités du pays d’adapter la loi fondamentale du Faso, aux réalités socioculturelles et d’instaurer une bonne gouvernance au profit du peuple. Cette réforme a touché plusieurs articles de la loi à l’instar de celui lié à la devise du pays qui a été modifié, restaurant l’ancienne devise, « la Patrie ou la mort nous vaincrons ». Une manière selon des opinions, de raviver l’esprit patriotique chez le peuple burkinabè.
Le même texte promulgué par le chef de l’Etat modifie également l’article 147 de la loi fondamentale qui consacre désormais à titre exceptionnel, la possibilité pour l’Assemblée nationale d’approuver à la majorité des trois quarts des suffrages exprimés et après avis du Conseil constitutionnel, les accords consacrant l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, une fédération et une union d’Etats africains.
Ceci favorises selon les informations, des adhésions rapides du pays en cas d’urgence, sans obligation de référendum. De plus, l’article 37 modifié de la constitution quant à lui, crée au profit du président du Faso, une administration spécifique dénommée « Présidence du Faso » qui l’assiste dans l’exercice de ses fonctions, missions et prérogatives d’après les informations.
Anselme Bouki