Le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE dès son arrivée à la tête du Burkina Faso, s’est engagé, tout comme dans la lutte contre le terrorisme, à éradiquer la corruption, un obstacle majeur au développement économique effectif du pays.la corruption gangrène la société burkinabè notamment dans l’administration publique, comme dans la plupart des pays africains.
Le président du Faso avait promis s’attaquer à ce phénomène, afin d’instaurer une gestion adéquate et saine des finances publiques et de donner une nouvelle ère à l’économie du pays. Le président a réitéré son engagement en début de l’année 2024 et lors de ses échanges avec les forces vives de la Nation le 11 juillet dernier. En effet, des actions concrètes ont été menées et des décisions idoines prises dans ce sens.
Nous pouvons faire cas par exemple, de la mise en place des organes anticorruption à l’instar de la cellule anticorruption créée au sein de la présidence, ainsi que l’existence désormais d’un décret présidentiel encourageant la dénonciation par tout citoyen burkinabè, des faits de corruption dans les administrations publiques.
L’Autorité Supérieure du Contrôle d’Etat et de la Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) quant à elle, créée en 2015, a renforcé ses actions de sensibilisation de la population et de préservation des actes de corruption. Aujourd’hui, elle s’attelle à traduire dans les langues locales, soit cinq (05) au total, la loi anticorruption, afin de mieux mener la lutte contre la Corruption qui a une peau dure.
Le mooré, dioula, fulfuldé, gourmantché de bissa sont entre autres langues nationales dans lesquelles sera traduit la loi anti-corruption. Les modalités de vulgarisation de ces différents documents essentiels seront définies ultérieurement selon les informations. Histoire de pouvoir mobiliser et impliquer les populations burkinabè en général dans cette lutte économique.
Nassa B.