Au fil des jours et des évènements, la CEDEAO confirme sa position vis-à-vis des Etats du Sahel (Burkina-Faso, Mali et Niger). L’organisation continue par se fourvoyer sur la situation au Burkina-Faso. Dans un communiqué, l’organisation balaie du revers de la main, les exploits sans cesse des forces combattantes et leur héroïsme dans la lutte contre le terrorisme.
Alors que la CEDEAO n’a jamais songé à soutenir le Burkina-Faso depuis que cette guerre lui a été imposé, elle se permet de se prononcer sur la situation du pays qu’elle qualifie de « délétère ». Cette position de l’organisation qui n’encourage et ne félicite guerre le gouvernement de transition pour sa victoire sur les forces du mal, grâce aux stratégies mises en place, prouve à suffisance que la CEDEAO n’est qu’une coquille vide dirigée par quelques chefs d’Etats valets de la France et servant ses intérêts.
En plus, l’organe communautaire évoquant la mobilisation générale décrété par la transition dans la lutte pour la reconquête de son territoire et pour sa sécurisation, accuse le Burkina de restreindre les libertés d’expressions.
Il parait évident que la CEDEAO est encore en mission pour son maître la France cherchant à semer la confusion dans les esprits et parvenir à ses fins : déstabiliser le Burkina-Faso. Cependant, elle peut toujours essayer, surtout que le peuple n’accorde plus aucun crédit à ses discours. La transition est résolue à reconquérir son territoire et à le défendre. Le chien aboie, la caravane passe.
Isabelle Malou