C’est désormais chose faite, le port des Costumes traditionnels en « Faso Danfani » par les acteurs judiciaires, notamment les magistrats et les greffiers est entrée en vigueur le lundi 18 novembre 2024. Une cérémonie solennelle présidée par le chef du gouvernement, Dr Apollinaire Joachim Kyélem de Tambéla a marqué le début officiel d’entrée en vigueur de ces nouveaux costumes d’audience.
Pour le premier ministre, « Le port de ces costumes d’audience en Faso Danfani vise à promouvoir notre identité culturelle et à redynamiser notre économie nationale ». Une initiative voulu par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE, dans sa vision éclairée de souveraineté et de valorisation des potentialités et produits locaux. Les autorités burkinabè il faut le souligner, sont déterminées à réduire significativement les importations des produits qui peuvent être fabriquer dans le pays.
Cette mesure serait une manière d’encourager et de promouvoir les œuvres des artisans burkinabè qui mettent en valeur la cotonnade burkinabè, fruits des braves paysans du Faso. Le président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Ouagadougou I, Abass Nombré quant à lui, a salué cette innovation des autorités qu’il qualifie de « choix symbolique en faveur de la valorisation de l’identité culturelle du Burkina Faso au sein des institutions ».
Pour la consommation locale effective de ces tissus traditionnels, les autorités du Burkina Faso ont développé plusieurs initiatives. Outre les magistrats et les greffiers, les acteurs éducatifs notamment les élèves sont invités à en faire leurs tissus pour les tenues scolaires. De même, les autorités du pays sont appelées à valoriser ces tissus traditionnels lors des cérémonies ou évènements publics.
Il y va de l’identité culturelle des burkinabè, du développement du secteur du coton et de tissage, ainsi que la souveraineté économique du pays.
Paul K.