Selon des opinions, l’acharnement médiatique occidental notamment français, contre les Etats du Sahel ne poursuit qu’un seul objectif, protéger à tout prix les intérêts de la France en Afrique. Ces médias œuvrent inlassablement et combattent les régimes qui entravent l’influence de leur pays sur le Continent. Leur désir serait de les voir tomber afin que des hommes politiques formés par l’Elysée prennent les choses en main.
A l’exemple de ces médias français qui mettent en avant les intérêts de leur Nation, les médias burkinabè en particulier et sahéliens en général devraient faire de même selon des opinions. Apporter leur contribution à la construction de leur Patrie en soutenant les bonnes actions posées dans l’intérêt supérieur du pays. Le chef du gouvernement burkinabè, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla a lui aussi lancé cet appel mardi 17 Septembre, à l’endroit des médias nationaux.
Pour le chef du gouvernement de la transition, « le journaliste doit aider à construire son pays, pas simplement à faire du journalisme pour du journalisme ». Il a donné l’exemple de la République islamique d’Iran et de la République populaire de Chine qui ont assuré leur développement tout en maintenant un contrôle strict sur les médias nationaux et les réseaux sociaux.
Le premier ministre trouve que la priorité pour leur, c’est la libération du pays des mains de ses ennemis et son développement effectif avant cette histoire importée de la démocratie et de la liberté de presse. Ces valeurs doivent être adaptées à la réalité, au contexte et surtout aux défis du Burkina Faso. D’après le premier ministre burkinabè, les occidentaux ont eux-mêmes fini de construire leurs Nations avant de penser à ces concepts qu’ils imposent aux africains.
D’ailleurs, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) veille au grain et a promis mettre tout en œuvre pour mieux réguler les réseaux sociaux au Burkina Faso. Pour les responsables de cette instance de régulation, l’intérêt du pays avant tout.
Pam Doso