Selon un expert analyste en relations internationales les autorités du Burkina Faso, en matière de coopération bilatérale entre le pays et les autres Etats du monde entier, sont toujours ouverts à d’autres partenaires ou prêtes à renforcer les anciennes relations, mais dans la mesure où les principes fondamentaux sont acceptés et respectés.
Il n’est plus à démontrer que le régime militaire du capitaine Ibrahim TRAORE, à son arrivée au pouvoir, a rompu avec l’ancien système de coopération bilatérale, et a opté pour la diversification de partenariats, mais qui respectent certains principes. Selon l’expert, il s’agit d’une stratégie diplomatique audacieuse, permettant aux autorités burkinabè d’être ouvert à tous les pays de par le monde, mais en même temps, de pouvoir débarrasser leur pays, de la domination occidentale, qui a longtemps pesé et continue de peser sur la plupart des Etats en Afrique.
Selon lui, tous les africains épris de souveraineté et d’une réelle indépendance, devraient adopter le même système de coopération bilatérale, afin de mettre fin à l’hégémonie occidentale sur l’Afrique. Il faut rappeler que les autres pays membres de la Confédération AES partagent les mêmes principes de coopération, histoire de pouvoir protéger davantage les intérêts de leurs Nations et d’assurer le bien-être de leurs populations.
Il s’agit essentiellement pour eux, de nouer des partenariats bénéfiques aux deux parties qui doivent être mutuellement sincères, digne de confiance, respectant la souveraineté et les intérêts des uns des autres. En aucun cas, les autorités du Faso tout comme leurs homologues de l’AES ne veulent d’une ingérence étrangère dans les affaires de leur pays. D’ailleurs, aucun Etat souverain au monde ne peut accepter subir l’influence d’un autre Etat.
Fatima Ndiaye
