Le président du Faso et son gouvernement continuent de mettre les bouchées doubles, pour améliorer les secteurs pouvant permettre d’atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire au bénéfice des citoyens du Burkina Faso. Outre les projets structurants de production dans les secteurs agropastoraux et halieutiques, les autorités du pays passent à une étape supérieure, visant à mieux réorganiser ses secteurs pour une productivité plus satisfaisante.
L’adoption en conseil des ministres le jeudi 09 Janvier 2025, d’un décret portant création d’un établissement public de l’Etat à caractère économique dénommé Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) est une preuve de la volonté des autorités, de mieux organiser ces secteurs stratégiques. Des secteurs clés qui, non seulement contribuent à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire qu’aspirent les autorités, mais aussi contribuent à rehausser l’économie du pays.
D’après les précisions, le Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) vient remplacer le Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) et a pour missions de coordonner et de soutenir les actions de développement durable des filières agropastorales et halieutiques dans le pays des hommes intègres.
Par cet acte, le président Ibrahim TRAORE et son gouvernement expriment leur détermination à redynamiser les secteurs clés de l’économie nationale, en vue d’une souveraineté économique effective au Burkina Faso. Pour rappel, le chef de l’Etat, appuyé par ses collaborateurs, s’est engagé dans une politique de création des conditions nécessaires pouvant permettre d’assurer une sécurité alimentaire afin d’éviter la dépendance du pays de l’extérieur en ce qui concerne les produits de premières nécessité.
Moussa Banlam