La question de la présence militaire française en Afrique continue de faire polémique, de susciter des critiques et des indignations des africains épris de souveraineté et d’indépendance réelle. Le carnage survenu le mercredi 08 Janvier dernier au Nord du Bénin, contre les soldats béninois avec près de 30 morts, a relancé de plus belle le débat sur le continent. La plupart des réactions venant des panafricanistes, sont des appels à une mobilisation.
Une mobilisation sur le plan national et continental contre la présence des troupes françaises sur le sol béninois. En exemple, la panafricaniste tunisienne, Chafia CHOUCHEN a affirmé dans l’un de ses écrits qu’il serait « nécessaire pour le peuple béninois de se lever comme un seul homme et d’agir contre la présence militaire française dans le pays ». Ces panafricanistes défendant la cause du continent notamment des Etats sous l’emprise de la France avec son système militaire, estiment qu’elle est derrière cette attaque meurtrière perpétrée contre les soldats béninois.
L’une de ses stratégies lui permettant de s’inviter et de s’enraciner dans zone sous prétexte de lutte contre l’insécurité. Pour ces derniers, il est temps que le peuple béninois avec l’appui de ses frères et sœurs africains prenne son destin en main, pour chasser la France de son sol puisque disent-ils, elle n’a jamais apporté une véritable aide aux pays dans lesquels elle s’était installée depuis plus d’une décennie comme c’est le cas dans les pays membres de la Confédération AES.
Il a fallu que ces pays de se séparer définitivement des accords militaires taillés à la mesure du colon, afin de pouvoir mieux faire face à la menace terroriste. Ce qui prouve à suffisance selon Chafia CHOUCHEN toujours dans son écrit, que c’est la France qui et ses alliés qui alimentent le terrorisme et œuvre avec eux pour fragiliser l’économie des pays ciblés. Le peuple béninois doit taper du poing sur la planche, pour faire partir l’armée française de son territoire afin d’éviter le pire que lui réserve cette puissance néocoloniale.
Justine Amede