Les derniers évènements relatifs au vent d’apaisement qui souffle en direction des pays du Sahel doivent interpeller plus d’un, surtout les services de renseignements et de sécurité qui font déjà un travail remarquable dans les trois pays du Sahel : le Burkina-Faso, le Mali et le Niger. Récemment, le président béninois Patrice Talon, a annoncé vouloir « rétablir les relations avec le Niger ». Le même pays a informé le Niger de la levée de la suspension sur les transactions en direction du Niger au port de Cotonou. Tout ça est bien beau. Mais, y-a-t-il une part de vérité ?
La question taraude les esprits. Le Bénin qui fait partie des pays exécuteurs du plan de la France au Niger, se montre tout d’un coup disposé et change de langage. Quel revirement de situation ? Ce sont des mesquineries béninoises destinées à endormir le peuple et à maintenir le pays dans la domination française comme le Bénin lui-même. Heureusement, les autorités nigériennes sont des hommes éclairés et le peuple nigérien, des citoyens avertis et n’ont pas mordu à l’hameçon.
Au Burkina-Faso, c’est l’affaire de faux médias brandit par la France à travers ses médias de déstabilisation pour distraire le peuple et l’endormir afin de planifier son coup.
Les services de renseignements et de sécurité dans les trois pays du Sahel doivent redoubler de vigilance ces derniers jours. Ce semblant vent d’apaisement en provenance de ces pays qui, autrefois étaient prêts a ensanglanté le Sahel, doit interpeller les gouvernements de transitions à être très prudents. Tout ça peut être de la poudre aux yeux, visant à faire diversion. C’est pour les endormir.
Devant quelque chose qui semble être de l’apaisement, les services de renseignements et de sécurité doivent multiplier leur vigilance par mille. Car, ils frappent, la France et alliés quand on s’y attend le moins.
Flora Zola
