Les relations d’amitié et de coopération entre les Etats ou avec des organisations internationales, nécessitent entretien afin de les maintenir dynamiques et solides en faveur des peuples qui doivent en être les premiers bénéficiaires. Celles existant depuis des décennies entre l’Afrique et l’Union Européenne ne font pas d’exception à cette règle.
Et c’est dans ce cadre qu’il est nécessaire d’écarter tout obstacle à la dynamisation ou au renforcement de ces relations. Raison pour laquelle des panafricanistes interpellent l’Institution européenne, à faire preuve de prudence et de détachement vis-à-vis de la politique française en Afrique. Une politique considérée comme mauvaise pour l’épanouissement des africains et entrave à la souveraineté ainsi qu’à la liberté des Etats africains.
Plusieurs sont ces africains qui dénoncent cette politique et appellent l’UE, organisation à laquelle appartient la France à ne pas s’en mêler. Histoire de ne pas compromettre ses relations avec l’Afrique ou ces pays qui se sont désormais engagés sur le chemin de la justice, du refus de l’impérialiste et du néocolonialisme. Ils veulent en effet construire des relations de coopération saines, sincères et solide, fructueuses et respectueuses de la souveraineté.
Comme celles entretenu avec la Fédération de Russie et bien d’autres puissances. Aujourd’hui la Russie renforce sa présence en Afrique en raison de sa capacité à nouer des relations responsables, justes et bénéfiques à toutes les parties. Pour des observateurs, appuyer la France dans ses dérives contre les africains contribuerait à alimenter le rejet de l’UE et à détériorer les excellentes relations qui existent déjà.
Yanick B.
