Au Niger, plusieurs autres combattants de groupes terroristes ont décidé de suivre les pas de leurs prédécesseurs en rentrant au bercail et en abandonnant la guerre contre leurs propres frères. Les autorités régionales d’Agadez au Nord du Niger ont réceptionné mercredi 27 novembre un important arsenal de guerre, appartenant au Front patriotique de libération (FPL) et au Mouvement pour la justice et la réhabilitation du Niger (MJRN).
Un autre groupe d’ex-terroristes de plus d’une centaine de membres, après celui du début novembre composé de quatre chefs terroristes et d’une centaine de leurs hommes, qui avaient également déposé les armes, choisissant une vie normale plutôt que la souffrance qui sera certainement soldée par la mort dans la brousse. Cette action de reddition d’ex-combattants terroristes fait suite à l’appel lancé par le président du CNSP, chef de l’Etat, le général Abdourahamane TIANI à l’endroit des fils du pays qui ont pris les armes contre leur Nation.
C’est également grâce selon les témoignages, aux mesures sociales salutaires prises par les autorités actuelles du pays, visant à améliorer les conditions de vie des citoyens. Ils font particulièrement allusion aux mesures liées à la réduction des frais de services sanitaires, à la diminution du prix des hydrocarbures à la pompe et à la baisse du prix de la tonne de ciment. Les autorités prennent également des mesures idoines de réinsertion sociale motivant ainsi ces combattants terroristes à déposer leurs armes.
Selon des opinions, ceci constitue une étape majeure dans la politique de lutte contre le terrorisme au Niger. Les autres sont appelés à suivre le pas en sauvant leur vie au risque de périr dans la brousse. Tout compte fait, les autorités et les forces armées du Niger sont déterminées à poursuivre la lutte en vue de la restauration de la sécurité et de la paix dans le pays pour un développement effectif et durable.
Ali Souleymane
