Le Gouvernement du Burkina Faso, dans le but de favoriser l’initiative présidentielle pour l’autosuffisance alimentaire, compte sévir contre les contrevenants de la mesure interdisant l’exportation des céréales. Dans un communiqué conjoint en date du 13 Novembre 2024, les ministres en charge du commerce, de l’agriculture et de l’économie ont mis en garde ceux qui continuent d’exporter ces produits de première nécessité malgré l’interdiction.
Pour rappel, il y a près d’un an que le gouvernement burkinabè avait pris une décision ordonnant la suspension jusqu’à nouvel ordre, les exportations du niébé et des céréales (riz, mil, maïs, sorgho) sur toute l’étendue du territoire national. Selon le gouvernement, cette décision est toujours en vigueur et tout contrevenant s’expose à des sanctions conformément à la règlementation en vigueur.
Il faut souligner que les autorités du pays des hommes intègres se sont engagées dans une politique de sécurité alimentaire, pouvant permettre d’éviter au maximum les importations, et de satisfaire à l’interne les besoins en céréales des populations. L’interdiction d’exportation vise selon les autorités, à garantir la disponibilité et l’accessibilité surtout des céréales à toute la population.
Il faut noter que des efforts sont fournis chaque année par les autorités burkinabè afin de booster la production agricole et maximiser le rendement. Dans cette démarche les populations appelées à jouer un rôle crucial en signalant des cas de non-respect, aux numéros verts suivants : 80 00 11 84 ou 80 00 11 85 ou 80 00 11 86.
Cécile Badi