D’après le bilan sur la lutte contre le terrorisme pour le compte du mois d’Octobre, rendu public la semaine dernière, les forces combattantes ont fait face à plusieurs groupes de criminels qui cherchaient à porter un coup dur au pays des hommes intègres. N’eut été la bravoure, le professionnalisme et le patriotisme des vaillants soldats burkinabè, le pays serait à feu et à sang comme le souhaiteraient des ennemis.
Dans son adresse à la Nation le lundi 05 Novembre à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs à la présidence du Faso, le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim TRAORE a affirmé qu’il y a eu dans le mois d’Octobre, « une pression » aux fronts et grâce aux forces combattantes engagées et déterminées, la victoire est du côté du Faso, annonçant par ricochet, une accélération des opérations offensives contre ces ennemis de la brousse.
Ces derniers temps, des informations font aussi cas d’un vaste programme de déstabilisation visant le Burkina Faso et certains pays de l’Afrique de l’Ouest. Les commanditaires seraient l’ancienne puissance coloniale de ces pays, la France et ses mains d’œuvre à l’instar de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE).
Des actions prévues dans l’exécution de ces plans de déstabilisation incluraient l’intensification des attaques terroristes dans ces pays notamment au Faso. D’où l’interrogation sur les récentes opérations militaires sur le champ de bataille. Pour plusieurs opinions, les déstabilisateurs seraient derrières ces vagues de terroristes qui voulaient semer le chao et la désolation au sein de la population burkinabè.
La vie du président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE serait également menacée comme c’est le cas depuis le début de sa prise de pouvoir, écartant tout ce qui a un lien avec l’impérialisme et le néocolonialisme. La vigilance, la prudence, le patriotisme, l’engagement et la détermination du peuple burkinabè aux côtés des autorités s’avèrent indispensables en ces moments cruciaux et décisifs pour la survie du pays des hommes intègres.
Issa Oumarou